Non, la gauche n’est jamais “morale” ! (maj)

La librairie Filigrane est bien connue à Bruxelles, entre autres pour être une des temples littéraires de la bien-pensance et de la pensée unique. Au point même de vendre des publications de la mouvance d’extrême-gauche et violente dite « antifa ».

Notons aussi que les rayons de cette librairie sont particulièrement occupés par des ouvrages traitant de la question moyen-orientale (uniquement vue du côté israélien) ou de la vie politique, historique et militaire d’Israël…

On pourrait donc dire que cette librairie est celle de la gauche morale…mais manifestement pas de la gauche sociale si on en croit certains articles parus récemment dans la presse.

En effet, il semblerait que 48 (!) employés de Filigranes ont demandé une intervention des services sociaux suite à des comportements décrits comme racistes et misogynes et mais aussi pour harcèlement moral et sexuel[1]…

« On parle d’heures supplémentaires qui parfois ne peuvent être ni récupérées ni payées, de changements d’horaires en dernière minute, de contacts répétés en dehors des horaires de travail »[2]. Il est aussi beaucoup question du comportement du patron, Marc Filipson, accusé de coups de colère, d’insultes, d’intimidations, de remarques concernant la tenue vestimentaire ou le physique des employés, de contacts physiques non souhaités.

En fait, comme souvent avec les champions de la « gauche morale », ils semblent n’en avoir aucune de morale…

On est curieux de savoir si les féministes professionnelles réagiront suite à ce «scandale» qui touche un des endroits où on en retrouve beaucoup certains week-end, autour du bar, pour parler de la déconstruction du mâle blanc…

MISE A JOUR

Suite au scandale, le patron de Filigranes annonce faire un pas de côté…

[1] Termes utilisés dans un article publié le 26 mars à 13h40 sur le site de la RTBF

[2] Article publié le 25 mars à 12h31 sur le site de la RTBF