Augmentation du prix de la farine et du pain: grosse arnaque!
Le prix du blé augmenterait à cause du conflit en Ukraine ? C’est un gros mensonge !
D’abord, l’Ukraine n’est que le 4e exportateur mondial de blé. En 1 vient la Russie, en 2 les Etats-Unis, en 3 le Canada. Ce qui veut dire que si l’Ukraine est un fournisseur important, elle n’est pas l’unique exportatrice de céréales.
Mais voilà, il existe un petit jeu économique autour du blé. Premier exemple, l’Egypte ! Ce pays exporte plus de 9 millions de tonnes de blé dur et de farine dérivée chaque année, et en même temps, elle achète environ 13 millions de tonnes par an. Pourquoi l’Egypte achète et vend du blé ? L’astuce est que l’Egypte produit et exporte du blé de haute qualité, et en revanche, elle en achète à bas prix. Elle gagne ainsi de l’argent en cultivant des céréales pour les autres.
Autre exemple, la Turquie ! Dans ce pays, la production de blé est de 20 millions de tonnes par an et suffit aux besoins du pays. Pourtant, la Turquie achète chaque année, 6,3 tonnes de blé à la Russie, et 2 millions de tonnes à l’Ukraine. Où vont ces 8,3 millions de tonnes de blé russo-ukrainiens ? Et bien, ce blé importé en Turquie est transformé, et les produits obtenus, comme la farine ou les pâtes, sont exportés. La Turquie a ainsi la première place mondiale dans la production de farine, avec une farine de moindre qualité que la leur, et la deuxième place mondiale dans la production de pâtes, que bien sûr, ils exportent.
Il n’y a donc aucun drame autour du blé “à cause de la guerre en Ukraine”, c’est juste une arnaque économique que le peuple paye. Et autre point important, peu de gens savent qui sont les vrais propriétaires de la majorité des terres agricoles ukrainiennes : Monsento, Dupont, Cargill, des multinationales américaines. Et derrière eux : Vangard, Blackrock, Blackstone …
Le territoire ukrainien représente dans sa totalité 62 millions d’hectares. Et 17 millions d’hectares de terres agricoles de ces terres ont été achetées par ces multinationales américaines ! Donc, lorsque la presse aux ordres et les politicards en place évoquent “le blé ukrainien”, de quoi parlent-ils exactement ? De qui se foutent-ils ? Pourquoi ne pas parler des fonds d’investissements américains, qui finalement, sont les seuls principaux bénéficiaires ?
Il est donc certain qu’il y a assez de blé ailleurs, en plus de nos productions nationales, pour éviter ces hausses de prix scandaleuses.
Peuple d’europe, réveille-toi !!!
Sources : Australian national review – librairie-tropiques.fr – Jeune Nation.com (Fr)
Jean-Pierre Demol
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