L’affaire sans vrai terrorisme ni vraie extrême-droite!
La fameuse affaire de “terrorisme d’extrême droite ” est assez rapidement disparue des premiers titres des médias.
Probablement, car elle est très vite apparue comme une histoire montée en épingle afin de criminaliser les milieux nationalistes. Montage qui a mal tourné puisqu’il y a eu mort d’homme.
Plusieurs points semblent confirmer cet état de fait que NATION avait immédiatement dénoncé le jour même, lire ICI.
Vraiment extrême-droite ?
A ce jour, aucun élément, rendu public en tous cas, ne confirme que les personnes suspectées dans cette affaire appartenaient réellement à la mouvance nationaliste. Même le procureur fédéral semblait nier ce fait, lors du débat télévisé sur une chaine flamande.
Les suspects étaient en effet opposés à l’Etat et au Système politique mais à ce jour, rien ne montre qu’ils le faisaient dans une vision nationaliste des choses, ni qu’ils aient eu le moindre engagement politique ou militant au sein d’organisations nationalistes.
Vraiment des terroristes ?
Si l’équipement et une partie des armes qui étaient détenus sont un délit[1], les autorités judiciaires ont bien du reconnaître qu’il n’y avait ni plan ni projet terroriste concret.
Sur 6 « suspects » interpellés, seulement 2 ont été mis sous mandat d’arrêt. Ce qui semble démontrer que nombre de personnes non liées à des actes illégaux, ont été visées. Et que cette fameuse « organisation terroriste » ne semblait pas très étendue.
Circonstances de la fusillade
L’utilisation massive d’unités spéciales et le véritable assaut (avec explosion de la porte) étaient-elles nécessaires ? En tous cas, de l’aveu même des autorités, il n’y avait aucun projet terroriste concret, donc aucune urgence à intervenir, ni de cette manière.
Officiellement, on dit que le suspect abattu a tiré sur les policiers mais nombre de rumeurs circulent dans le monde médiatique flamand sur le fait que c’est inexact. Et quand bien même, il aurait tiré, avait-il conscience qu’il s’agissait de policiers ? Car il était commerçant dans l’or et a tout à fait pu croire qu’il s’agissait d’une agression à son domicile. Certainement dans une commune où il y a souvent les violences liées aux mafias de drogue. Mafias dont les leaders, pourtant bien connus, profitent d’une bien plus grande tranquillité par contre.
Il semble aussi que vu le nombre de perquisitions, ils ont mobilisé des unités spéciales, y compris de Wallonie dans le cas de la fusillade. Ce qui rend forcément plus difficile les discussions pour interpeller en douceur en Flandre et s’identifier clairement comme la police[2].
Les dissidents traités à la soviétique ?
Cette affaire a rappelé l’existence d’une liste établie par les services de sécurité. Liste reprenant des terroristes potentiels. Notons qu’elle semble très utilisée contre l’extrême-droite (sans qu’il n’y ait vraiment eu d’activités terroristes) et bien moins contre les milieux djihadistes ni gauchistes.
Notons enfin qu’il serait intéressant de connaître les motifs qui permettent de vous mettre sur cette liste : est-ce juste le fait d’écrire un petit mot méchant sur facebook ? Est-ce que le fait qu’il n’y ait guère de noms de gauchistes dessus s’explique-t-il par le fait que nombre d’entre eux sont issus des familles bourgeoises qui sont présentes aujourd’hui dans l’appareil d’état ?
Notons aussi que cette liste est présentée, pour l’extrême-droite, comme une série de personnes marginales ou atteintes psychiatriquement comme nous l’avons indiqué dans l’article à lire ICI. Est-ce le début d’une démarche identique à celle de l’appareil répressif soviétique qui, à une époque, internait les dissidents dans des hôpitaux psychiatriques ? Le Système politico-médiatique que nous subissons aujourd’hui commence d’ailleurs aussi à dire que toute personne qui le rejette ne doit pas être équilibrée, etc…
[1] Un certain nombre étaient néanmoins détenues en toute légalité
[2] Selon plusieurs voisins, le suspect aurait même eu droit à un « Ta gueule » en français
0 commentaire