Holodomor et la récupération gauchiste
Habitués aux amalgames de facilité, les médias souvent idéologiquement à gauche, mais surtout aux ordres du pouvoir politico-financier mondialiste, ont opportunément “redécouvert” un des crimes de masse du communisme soviétique, l’Holodomor.
Après 90 ans de quasi-indifférence pour ne pas froisser une gauche bien-pensante, ce crime communiste revient sur le devant de la scène, mais pas sans arrière-pensées. En effet, le but de cette mémoire retrouvée étant la diabolisation de Poutine et de la Russie par l’amalgame. Le plus fort, c’est que cette presse et les gauches plurielles osent parler de “récupération par la « fachosphère » lorsque les nationalistes ou la droite nationale dénoncent les faits criminels commis par les petits protégés de la gauche : les racailles.
Avec nos camarades français, nous aimerions faire un petit rappel historique à tous ces beaux parleurs de gauche, dont on peut se demander où se trouve leur sincérité, tant ils suent l’hypocrisie de tous leurs pores.
Il y eut en fait trois famines organisées par le régime communiste soviétique.
La première eut lieu au printemps 1921avec, suite à la révolution d’octobre, la désorganisation de l’agriculture entre le Dniepr, la Volga et le nord du Caucase.
La seconde, liée à l’Holodomor, entre 1931 et 1933, avec ce qui fut appelé la “collectivisation des terres” et qui toucha l’ensemble de l’Union Soviétique, et non rien que l’Ukraine, même si cette région fut la plus fortement touchée. D’autres endroits ont subi cette famine faisant au moins 7 millions de morts, comme au sud de la Biélorussie, sur les rives de la Volga, dans les régions de la Terre Noire, dans les régions cosaques, au centre de la Russie, au nord du Kazakhstan et en Sibérie occidentale.
Et la troisième famine organisée, fut révélée grâce à des documents d’archives déclassifiées : entre 1946 et 1947, les réserves alimentaires étaient réservées à la bureaucratie du pouvoir, de l’armée, de la police, des services secrets et à l’exportation qui, après la guerre, rapportait gros. Il est estimé que cette dernière famine aurait fait plus d’un million de morts en Russie.
Voilà un vrai devoir de mémoire, et non un rappel pour une récupération opportuniste.
Jean-Pierre Demol
Source : Francis Goumain (histoire) – Jeune Nation France
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