Extrême droite-nationalisme : pour ne plus se tromper!

Publié par NATION le

Le nationalisme : une idéologie distincte des clivages traditionnels gauche-droite

Depuis près d’un siècle, le nationalisme a souvent été étiqueté à tort comme appartenant à une supposée « extrême droite ». Cette perception réductrice et historiquement biaisée mérite une remise en question profonde. En effet, les nationalistes ne peuvent être assimilés à la droite traditionnelle ni à ses courants les plus radicaux. Contrairement aux schémas classiques, le nationalisme se positionne en dehors de ces clivages politiques pour proposer une alternative globale et réformatrice.

Le nationalisme n’est ni de gauche ni de droite

Définir le nationalisme par un positionnement sur l’échiquier politique classique est une erreur conceptuelle majeure. Alors que la droite et la gauche se disputent les modèles économiques et sociétaux dans le cadre d’un système qu’ils considèrent comme perfectible, les nationalistes adoptent une posture différente : ils jugent que ce système, fondé sur des bases bancales, n’est pas amendable et qu’une refonte totale s’impose.

Contrairement à la droite de la droite ou à l’extrême droite, qui cherchent de manière trompeuse parfois, à conserver ou à restaurer des valeurs traditionnelles tout en étant majoritairement favorables au capitalisme et à l’atlantisme, les nationalistes refusent ces orientations. Leur rejet du capitalisme ne repose pas sur une opposition marxiste, mais sur la conviction que ce modèle économique dessert les intérêts des nations en favorisant la mondialisation et la dépendance étrangère.

Une vision économique et sociale alternative

Alors que les courants de droite cherchent souvent à corriger les politiques jugées inefficaces, les nationalistes prônent une refonte globale du système économique et social. Cette distinction majeure s’appuie sur une idée fondamentale : l’économie doit être au service de la nation et non l’inverse.

Les nationalistes prônent une économie de production fondée sur la souveraineté économique et la préservation des ressources nationales. Cette approche s’oppose au libéralisme économique défendu par la droite classique et aux politiques d’ouverture des marchés imposées par les institutions internationales. De même, sur le plan social, le nationalisme revendique une solidarité nationale forte, loin des logiques individualistes du capitalisme.

Une politique d’immigration stricte mais non raciste

Un autre point de divergence fondamental concerne la politique migratoire. Si la droite extrême adopte souvent une posture ambiguë, fondée sur un rejet culturel et ethnique, les nationalistes se distinguent par une approche identitaire claire : il s’agit de défendre la souveraineté nationale en maîtrisant strictement les flux migratoires, tout en respectant les peuples qui cherchent eux aussi à être maîtres chez eux.

La devise « 0 % raciste, 100 % identitaire » résume parfaitement cette position. Le nationalisme ne se fonde pas sur une haine de l’autre, mais sur la volonté de préserver l’identité et l’unité nationale. Cette vision implique également un soutien aux autres peuples qui souhaitent garder leur souveraineté, quelle que soit leur origine.

Conclusion : une alternative politique à part entière

Le nationalisme ne saurait être réduit à une simple excroissance de la droite traditionnelle ou à une version extrême de celle-ci. Il constitue une voie politique à part entière, fondée sur la souveraineté nationale, la solidarité et la refonte globale des structures politiques, économiques et sociales. En ce sens, il propose une alternative réelle aux modèles dominants, refusant tout compromis avec un système jugé obsolète.

Jean-Pierre Demol
Président d’honneur du Mouvement NATION


0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *