20 ans après : le Kosovo est et reste serbe !
Ces jours-ci, on commémore le 20ème anniversaire du bombardement de la Serbie par l’OTAN à l’occasion de ce qu’on a appelé la guerre du Kosovo.
Cette guerre a été porteuse de nombreuses leçons tant sur un plan géopolitique qu’idéologique et activiste. Elle a aussi été marquante de par les réactions qu’elle entraîné dans le camp nationaliste,
Elle a même quelque part accéléré la mutation de la mouvance activiste et autonome de type nationale-révolutionnaire de Belgique francophone en un mouvement politique structuré qui s’appellera NATION !
Retour vers un temps que les moins de 20 ans n’ont pas pu connaître…
Qu’est-ce que le Kosovo ?
Il s’agit d’une province historiquement serbe mais où vivait une minorité albano-turque, principalement musulmane, qui par le jeu de la démographie est devenue une majorité qui a exigé son indépendance.
Deux premières leçons !
La première est que la démographie permet effectivement un grand remplacement.
La seconde est qu’accepter l’indépendance du Kosovo, c’est accepter qu’un jour une commune comme Molenbeek refuse de reconnaître les lois belges, tout simplement car une majorité de sa population le voudrait.
Pourquoi l’OTAN a-t-il bombardé la Serbie ?
Les USA avaient divers objectifs. Entre autres :
- Affaiblir, pour ensuite détruire le régime nationaliste de Milosevic
- Créer un état fantoche servant d’enclave américaine au cœur de l’Europe
- Encourager la création de micro-états et la division des Balkans pour que l’Europe continue à s’affaiblir
- Imposer une vue mondialisée. Ainsi le général américain Wesley Clark, responsable de la campagne contre la Serbie, déclara « le 21 siècle verra la fin des états ethniquement homogènes… » .
La leçon à retenir ici est que les USA ne sont pas un simple adversaire ou concurrent de l’Europe. Ils en sont un ennemi résolu ! Comme disent nos amis Allemands « USA : völkermord zentrale ! », ce qui veut dire « USA : centrale de destruction des peuples »
Comment ont réagi les nationalistes européens ?
A cause des précédentes guerres des Balkans, et dans un camp politique encore assez marqué par l’anti communisme, les Serbes (vu jusque-là comme les défenseurs de la Yougoslavie communiste) avaient assez mauvaise presse. De plus, les nationalistes croates avaient tout le soutien de notre famille de pensée. Certains militants européens avaient même été combattre de leur côté lors de leur guerre d’indépendance.
Mais l’agression américaine contre un pays européen, luttant de surcroît contre une sécession de type islamo-mafieuse, fit rapidement basculer une grande partie de notre camp du côté des Serbes, vus comme les défenseurs de l’Europe et de la Chrétienté.
Et en Belgique ?
Du côté flamand, le Vlaams Belang (encore « Blok » à l’époque), fidèle à son pro-américanisme et à une sorte de solidarité mal placée avec la lutte des « peuples », choisira le camp du Kosovo et de l’OTAN.
Du côté francophone, une mouvance activiste dite « nationaliste révolutionnaire » regroupée autour du magazine « Devenir » avait mené quelques mois auparavant une campagne fort réussie contre les occupations d’églises par des migrants en séjour illégal. Elle n’eut donc aucune difficulté à s’organiser et à réagir à l’agression de l’OTAN. D’autant moins que cela coïncidait avec le 40è anniversaire de l’OTAN et que des actions avaient déjà été planifiées dans ce cadre-là.
C’est ainsi que sera créé le comité « Nationalistes contre l’OTAN » qui va mener nombre d’actions tant au niveau belge qu’européen.
Actions contre la guerre
Le comité va se lancer dans un activisme intense et multiforme :
- Collecte de médicaments pour les civils serbes blessés
- Conférences
- Organisation d’un week-end d’actions anti-américaines (ce fut un sale temps pour nombre de Mc Do et d’associations se référant aux USA)
- Manifestations devant le siège de l’OTAN dont la plus marquante sera le 4 avril (voir encadré)
- Des militants iront jusqu’à s’attacher à l’ambassade des Etats Unis à Bruxelles au nez et à la barbe des services de sécurité belges et américains
- La co-organisation à Lille d’actions contre la guerre avec des camarades français. A noter que lors d’une d’entre elles, des militants gauchistes (aussi bêtes qu’aujourd’hui) avaient essayé d’agresser les participants devant la faculté de Lille…mal leur en prit, d’ailleurs.
Dès le début de la guerre, le bourgmestre de Bruxelles (François-Xavier de Donnea) avait interdit toute manifestation liée à cette thématique. Mais le week-end des 2, 3 et 4 avril, diverses manifestations devaient avoir lieu.
Greenpeace le vendredi : les manifestants furent « gentiment » interpellés.
L’extrême-gauche le samedi : la répression fut féroce et ils n’arrivèrent même pas devant les bâtiments de l’OTAN. A cette occasion, le devenu célèbre conférencier Michel Collon aura une commotion cérébrale et 4 côtes cassées.
Quant au dimanche, des militants du Comité « Nationalistes contre l’OTAN » malgré un déploiement policier énorme (300 hommes, plusieurs canons à eau, un hélicoptère et des dizaines de policiers en civil) et malgré une septantaine d’arrestations préventives arrivèrent néanmoins à bloquer l’entrée de l’OTAN pendant de longues minutes, attirant ainsi une très grande attention médiatique.
Deux semaines plus tard, le même Comité acheva de ridiculiser l’arrêté d’interdiction de manifestation du bourgmestre de Bruxelles en allant s’enchaîner en plein jour à l’ambassade US à Bruxelles, pourtant hautement sécurisé.
Les conséquences et suites de cette campagne
Sur le plan interne, cette campagne acheva, par la cohésion qu’elle suscita et par sa réussite, de conforter un noyau militant dans son idée de lancer une organisation politique. Cinq mois plus tard, naissait le Mouvement NATION…
Ces événements nous permirent de faire de belles rencontres dans la communauté serbe de Belgique, pourtant élevée dans « l’antifascisme » depuis la seconde guerre mondiale. Mais rapidement, ils comprirent que nous leur étions favorables. Mais en plus, ils nous trouvaient infiniment plus crédibles qu’une extrême-gauche dont le côté décadent et de faux humanisme ne collait pas du tout avec les valeurs de discipline et de patriotisme auxquels la sorte de national-communisme qu’ils avaient connu du temps de la Yougoslavie, les avait habitué.
Le Comité « Nationalistes contre l’OTAN » survécut bien après la fin de la guerre du Kosovo et continua à participer ou à organiser diverses manifestations, dont certaines mémorables.
Par après, l’état fantoche du Kosovo a déclaré son indépendance. Mais tout qui connait un peu les Balkans vous dira que rien n’est encore joué là-bas. En tous cas, pour moi comme pour tous les camarades qui ont participé à ces folles journées (et donc certains sont encore actifs de nos jours et j’en profite pour les saluer), il n’en restera pas moins que demain comme hier : Kosovo je srbija ! Le Kosovo est serbe !
Hervé Van Laethem
1 commentaire
Yvon Guiot · 3 avril 2019 à 20 h 10 min
La grande arnaque de l’OTAN: le plan Potkova décrivant un soi-disant génocide et un ministre allemand déclarant que les Serbes jouaient au foot avec les têtes de musulmans, éventraient les femmes enceintes et autres énormités que les merdias ont diffusées avec zèle. Résultat, l’Otan dont les chiens-chiens européens bombardent les Serbes du Kosovo pour livrer le pays aux musulmans. Quelques mois plus tard, la fake-new est dévoilée mais le mal est fait.