Réflexions sur la crise du coronavirus!

Publié par NATION le

Plusieurs mois déjà que ce virus fait le tour du monde, ce qu’on annonçait comme une grippette n’en a pas fini de nous inquiéter.

On peine encore à en cerner le bilan humain, notamment à cause du manque de fiabilité des méthodes de calcul de victimes selon les pays : en France par exemple, seuls les défunts en milieu hospitalier sont testés, cela combiné au fait que des hôpitaux ont cessé de prendre en charge les patients jugés trop âgés, et donc fragiles… Il y a de quoi craindre un nombre bien supérieur de décès aux milliers déjà annoncés.

Le monde médical tire la sonnette d’alarme, ce virus tue, et massivement. Principalement par défaut de prévoyance. Bien que l’origine de cette pandémie reste floue : est-ce le manque d’hygiène des marchés aux animaux chinois, ou bien une souche artificielle échappée d’un des laboratoires biochimiques de Wuhan ? La responsabilité incombe nécessairement à des humains négligents.

Par la magie de la globalisation et d’un marché sans frontières, ce coronavirus “sans passeport” a néanmoins déjoué la sécurité, factice, de toutes les douanes. Ce virus a mis à mal le système immunitaire de nos concitoyens, mais aussi, et c’est peut-être bien plus crucial, mis à mal l’intégrité de nos sociétés mêmes.

Outre la perméabilité des frontières, le plus grand danger s’annonce sur le plan économique. En effet, pour pallier au manque de moyens, nos pays se sont murés derrière le confinement. Les États “censés prévoir”, nous ont retiré nos libertés essentielles, et nous fliquent, comme si nous étions les coupables des contaminations et des morts dues par un virus chinois. La sanction est aussi financière, l’économie tourne au ralenti, le chômage technique touche plusieurs entreprises, et cela pourrait entraîner la chute de tout un château de cartes : de nombreuses sociétés survivaient artificiellement grâce à des emprunts accordés par des banques peu scrupuleuses, cherchant juste à vendre de la dette, sans garantie. Or, avec le blocage de l’économie, certaines de ces sociétés vont “enfin” tomber en faillite et devenir insolvables, laissant des ardoises impayées gigantesques. Le système banquier risque de chavirer bien plus fort qu’en 2008, et ce sera encore aux citoyens de rembourser le montant de toutes ces magouilles pour éviter la ruine de nos banquiers.

Il est ironique de voir que nos “États sociaux” occidentaux se ruinent en impôt public, pour subir des pénuries de matériel médical, un piétinement dans la recherche médicale (ne parlons pas des débats chronophages avant de tester la chloroquine, ou de l’arrivée d’un vaccin pour l’année prochaine au plus tôt), une dépendance à l’industrie étrangère censée nous livrer “nos” masques, un confinement criminel contre notre économie…

Cette crise inédite aura au moins le mérite d’afficher les problèmes qui rongent notre société : privation des libertés, faillite des systèmes de santé, perte de souveraineté, immigration erratique, globalisation du marché, gestion publique calamiteuse, corruption du système bancaire…

Mais que les responsables prennent garde, parce qu’à force de trahir le petit peuple, celui-ci se met à comprendre La Vérité : Nous n’avons pas besoin d’eux !

L’Histoire regorge d’exemples de crises qui ont permis de remettre les compteurs à zéro, tirons les leçons de leurs erreurs !

NDLR : Ce texte a été réalisé en condensant, avec leur aimable autorisation, des réflexions très pertinentes de François-Xavier Robert (analyste de haut niveau) et Gringoire (membre de Terre&Peuple)

Catégories : Santé

1 commentaire

Le Ket · 18 avril 2020 à 14 h 08 min

Les pays d’Europe bien gérés, ayant peu de déficit budgétaire et une dette publique inférieure à 75%, ont un nombre de décès pour 1.000 habitants inférieur à celui de la Belgique. De plus, leurs dépenses en soins de santé sont bien moins élevés que chez nous et leurs impôts également très inférieurs aux nôtres. Tout réside dans la gestion de l’argent public et dans le nombre de fonctionnaires payé par nos impôts : dans le Belgikstan ce sont les copains et les coquins qui parasitent notre société !
Au Japon, depuis le début de la crise sanitaire il n’y a eu que 146 morts, pour 130 millions d’habitants; en Corée du Sud, 230 morts pour 53 millions d’habitants; en Suède, 1350 morts pour 11 millions d’habitants et en Allemagne, 3.750 décès pour 88 millions d’individus; dans ces pays il n’y a pas eu de réclusion à domicile et chacun était libre de travailler et de se déplacer !
Où sont les incompétents et les incapables ?

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