Manif de Bruxelles : parlons-donc des casseurs!
Le succès de la manifestation de ce dimanche est indéniable. Mais on ne peut éviter de parler des incidents qui ont éclaté par après.
D’abord car ils confirment ce que nous disons depuis des semaines, ces manifestations attirent les gens pour des motifs qui dépassent le problème des mesures sanitaires. Elles illustrent un ras-le-bol de plus en plus fort du système politico-financier dans lequel nous vivons. Le ras-le-bol de la confiscation de la démocratie, des cordons sanitaires en tout genre et du mépris avéré de la classe politique envers la population. Ce qui engendre de très profondes frustrations.
Sur les incidents eux-mêmes, nous ne pleurerons pas sur la « réfection » de la façade du « Service Européen d’Action Extérieure » (le ministère des affaires étrangères de l’UE). Le fait d’être le toutou de la politique impérialiste américaine doit avoir un prix…et ils ont sans doute de bonnes assurances.
Les agressions directes contre la police posent plus de question. Pas tant qu’il y ait des agresseurs, on sait que la police est souvent l’exutoire de toutes les colères. Mais par la stratégie très particulière de celle-ci. On voit en effet à plusieurs reprises des groupes de policiers ou des véhicules abandonnés à leur sort, dans des manœuvres dont on ne comprend pas bien le sens. D’autant plus que l’on n’avait à faire qu’à quelques centaines d’émeutiers alors qu’il y avait une armée de policiers.
Alors il y a deux options. La première est que les officiers responsables des opérations au plus haut niveau sont incompétents. Ce qui est loin d’être impossible puisqu’on sait bien qu’aujourd’hui, on sélectionne les chefs de la police et de l’armée avant tout en fonction de leur degré de soumission politique, bien avant de prendre en compte leurs capacités professionnelles.
La seconde, c’est qu’on a laissé faire, voire même « sacrifier » des policiers pour pouvoir ternir l’image de la manifestation.
Il y a aussi de sérieuses questions à se poser sur le rôle des « antifa » qui, même assez peu nombreux, furent à la base de plusieurs confrontations avec la police comme le montre les photos ci-dessous. Alors que l’ensemble de la gauche et de l’extrême-gauche est absente, muette et invisible sur le sujet (nous y reviendrons dans un autre article), alors que toute la mouvance antifasciste hurle sur le fait que la mouvance anti-pass sanitaire est aux mains de l’extrême-droite, qui vient dans ces mêmes manifs, attaquer la police ? Les antifa ! Et de plus, venant de l’étranger… Ils étaient sans doute là, une fois de plus, pour jouer les idiots utiles du Système.
Alors que les choses soient claires, nous ne sommes pas là pour défendre la police du régime PS and Co, mais bien pour analyser les événements et essayer de déterminer à qui profite de tels événements.
On ne va pas se mentir, la violence a toujours été présente dans les mouvements de contestation mais lorsqu’elle est gratuite et irréfléchie, elle n’amène qu’à des impasses. Le Système politique le sait bien et cela explique peut-être pourquoi, il a en partie laissé faire…
Ps : Le drapeau antifa a finalement été confisqué par d’autres participants à la manif qui ont réussi à faire ce que la police n’avait pas pu réussir (ci-dessous, les images du sort réservé au drapeau antifa ainsi qu’au drapeau de l’UE)
2 commentaires
kerstens pieter · 24 janvier 2022 à 15 h 27 min
Effectivement, cette manif du 23 janvier a été un réel succès, dont les médias ont parlé jusqu’à Bangkok et Buenos-Aires. La police, la gendarmerie et l’armée sont au service du gouvernement (formé sur base des résultats des votes de chaque citoyen) et doivent par conséquent obéir aux instructions de la hiérarchie.
Depuis très longtemps, le Régime utilise des fractions de gauche pour diaboliser les nationalistes et quand le gouvernement le juge utile, il interdit un mouvement de droite et un mouvement de gauche pour se justifier envers la population.
Ce qui ce passe, partout en Europe avec les “Gilets Jaunes”, infiltrés et manipulés par les gauchistes, c’est que les manifs se terminent par des casses, des pillages, et des incendies criminels , qui donneront une “image” déplorable des autres manifestants et de leurs revendications légitimes.
Mais ne soyons pas naïfs ! Pour avoir participé activement à d’innombrables manifs et “actions diverses”, pendant presque 50 ans, ici ou ailleurs, je reconnais que sans “casse” ou actions “spectaculaire” les médias ignorent le bien-fondé à l’origine des rassemblements.
OUI, à terme, la violence (verbale, physique ou matérielle) paye ! Seul le rapport de forces permet de mettre en lumière la légitimité des revendications et l’imagination, l’anticipation ou l’originalité des actions fera la différence avec les forces de “l’Ordre” dont les chefs administratifs sont en majorité incompétents.
Roger Catrysse · 24 janvier 2022 à 16 h 41 min
Zeer goed dat die twee vlaggen in brand werden gestoken.