Intervention de J.P. Demol lors de l’action du 10 décembre à Schaerbeek!

Chers Camarades,

Quarante ans ont passé depuis que Bruno Togni Bruno a été assassiné par une bande de racailles un vendredi de février 1982. Et si les autorités politiques et la bien-pensance en général, “oublient”, NATION n’oublie pas !

Permettez-moi de rappeler les faits : des jeunes scouts et élèves de l’école Notre Dame de la Paix, dont faisait partie Bruno, organisent une soirée dansante privée dans une salle de fête. Vers 23 h 00, une bande bien connue des services de police, arrive avec des intentions autres que le simple amusement : ils forcent l’entrée et traitent les participants de “sales belges”, c’est ce qu’a rapporté la presse de l’époque. 

Quatre de ces voyous encerclent Bruno et lui intiment de donner son portefeuille, ce que Bruno refuse. Il est alors giflé et s’en suit une bousculade.  C’est alors qu’un des voyous sort un grand couteau, et poignarde Bruno à plusieurs reprises, aux jambes et à la poitrine. À la vue du sang, les racailles fuient. Malgré, selon les témoins, une arrivée assez rapide de l’ambulance, Bruno décédera des suites de ses blessures à l’hôpital. 

Et donc, ce devoir de mémoire, nous le devons à Bruno et à sa famille, mais aussi à toutes les autres victimes de faits similaires et par le même genre de bandes urbaines, et depuis quelques années, d’illégaux, qui écument certains quartiers de diverses communes bruxelloises et d’autres grandes villes, et quasi en toute impunité. 

On ne peut pas tous les citer, mais on peut se souvenir de l’affaire Demoor, de Joe Van Holsbeek, du boulanger de Jamioulx, et d’autres malheureuses victimes de l’insécurité mal gérée par nos politiques.

Aussi, nous devons rappeler à la population et surtout, aux autorités politiques, qu’ils sont eux, les seconds coupables de ces crimes, par leur laxisme, leur abject clientélisme, qui permet à ces bandes de voyous d’agir quasi en toute impunité, jouant sur le jeune âge de certains.

On peut nous traiter de ce que l’on veut, cela glisse sur notre carapace, mais personne ne peut nous enlever de dire la vérité et de dénoncer des réalités que certains ne veulent pas voir, ni entendre. 

Une bonne fois pour toutes, le problème de l’insécurité endémique n’est pas une invention de « l’extrême droite », mais un phénomène bien réel, qui de plus en plus menace la quiétude des honnêtes gens. On peut également rappeler aux droits de l’homme, qui n’interviennent jamais sur ce genre de crimes parfois racistes, car antiblanc, voir antibelge, qu’un des droits fondamentaux reconnus à la personne humaine est : la sûreté, c’est-à-dire aussi la sécurité, qui doit être vue au même titre que le droit à la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression. 

La sécurité des citoyens doit être naturellement une des premières justifications de l’Etat d’assurer l’ordre civil que les citoyens consentent aux pouvoirs publics via les élections. L’Etat a donc une responsabilité dans la sécurité des citoyens, car lorsque la sécurité n’est plus assurée, c’est la loi de la jungle qui règne. Et alors cette insécurité frappe en priorité les plus faibles.

NATION rappell0e aux bonnes âmes du pouvoir politique, parfois si promptes à défendre cette jeunesse “désoeuvrée”, que la sécurité est une condition de l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Et si nos politiciens au pouvoir l’oublient, NATION le leur rappellera autant de fois que nécessaire. 

Et là, je m’adresse à ces autorités : si vous voulez éviter qu’un jour la légitime défense déborde, faites votre travail, laissez la police faire son job de gardiens de la paix, et n’ayez pas peur de réclamer de lourdes sanctions contre les contrevenants.

NATION et ses militants sont engagés à défendre notre patrie et le peuple belge, ainsi que nos compatriotes européens par le courage, la droiture et la vérité, car ce sont les éléments principaux qui aujourd’hui, peuvent nous rendre plus libres de crier : STOP À LA RACAILLE !!! 

Jean-Pierre Demol