Pour une rue “Bruno Togni” à Schaerbeek!
En Mai 2002, un Schaerbeekois âgé de 79 ans excédé par le harcèlement dont il était victime par les enfants de ses voisins craque et abat les parents avant d’être lui-même abattu par la police.
Aujourd’hui, une Fondation (!) créée en leur mémoire, la Fondation Habiba Ahmed, demande qu’on donne le nom des victimes à une rue de la commune. Et bien évidemment, le bourgmestre courant après les voix communautaires, s’est empressé de dire qu’il y était favorable.
Par contre, il n’évoque pas l’idée de donner à une rue de la commune, le nom de Bruno Togni. Bruno Togni est un très jeune homme assassiné en février 82 à Schaerbeek, lors d’une soirée dansante, par une bande de « jeunes », que l’on n’appelait pas encore « racailles » à l’époque mais qui auraient sans nul doute mérité cette dénomination.
Il est vrai que Bruno Togni était un jeune Belge d’origine européenne…c’est-à-dire une communauté qui ne compte plus aujourd’hui.
Mais à NATION, nous avons une longue mémoire. C’est pourquoi, nous allons lancer une campagne exigeant que l’on donne le nom de BRUNO TOGNI à une rue de Schaerbeek !
3 commentaires
Dodo · 19 mai 2021 à 17 h 42 min
J’habitais à côté, j’ai connu les Casernes Dailly avec des militaires, j’ai hélas connu leur fermeture et leur reconversion. J’avais 16 ans, j’ai qualifié ce meurtre de “crime religieux” parce que, à l’époque, cette bande de racailles (bande d’Ixelles, jamais inquiétée) écumait les soirées scouts – aspiranat de Boitsfort qui a fait couler peu d’encre mais est sali par la réaction de la police et de la bourgmestre de l’époque. Il y a 39 ans qu’une rue devrait porter le nom de cette jeune victime de la barbarie.
TOGNI · 1 juin 2021 à 15 h 52 min
Merci pour cette initiative.
Je suis le frère de Bruno et j’aimerais beaucoup qu’une rue de Schaerbeek porte son nom.
C’est un martyre de la commune assassiné sans raison en 1982.
Actuellement, la plus part des habitants des alentours de la place Dailly ne sont pas au courant de ce fait d’hiver tragique. Je pense qu’il y a un devoir de mémoire à respecter car Bruno est mort dans la douleur la plus extrême et cet assassinat était totalement gratuit, sans aucune raison. Je crois fortement que les différentes communautés qui peuplent la commune évoluent et qu’un devoir de
mémoire s’impose à tous schaerbeekois afin que cela n’arrive plus jamais et que nos jeunes puissent vivre une adolescence joyeuse et sereine à Schaerbeek
Denis Grell · 27 juillet 2022 à 11 h 16 min
J’ai bien connu Bruno Togni pour avoir été à l’Institut Notre-Dame de la Paix avec lui, lui en Scientifique A et moi, en Latin-Math. Nous sortions souvent à midi manger nos tartines à l’extérieur. C’était un gars très sympathique, respirant la joie de vivre, et très facétieux… Sa mort m’a vraiment foutu un coup, à l’époque, mais je ne suis pas animé de vengeance, plutôt, oui, d’un devoir de mémoire…