Sur l’élection présidentielle en France
Tout le monde connaît l’intérêt des Belges francophones pour la vie politique française. C’est pourquoi, il nous semble intéressant de faire une analyse de ce premier tour de l’élection présidentielle. Analyse vue sous notre prisme.
Avant tout, ne boudons pas notre plaisir de voir la tête abattue des politiciens traditionnels en constatant le résultat de Marine Le Pen mais aussi les écrasantes défaites des partis comme le PS et « LR ».
Ceci dit, on doit aussi constater que les électeurs en France (comme ailleurs ?) ne votent plus pour des idées, des principes ou pour défendre leur civilisation mais bien pour des « images » de candidat ou pour assurer leur petit confort immédiat.
Plus inquiétant encore, est la confirmation d’un très élevé vote communautariste qui a permis le bon résultat de Mélenchon.
Remarquons aussi que le vote pour Marine confirme, comme NATION l’affirme depuis toujours, que le clivage gauche-droite est dépassé et qu’il est indispensable pour le camp nationaliste de renoncer à une vision libérale sur un plan économique. Et d’ailleurs l’appel presque unanime de la gauche à voter pour Macron, l’homme de la finance internationale, démontre bien que ces clivages ne sont qu’un vaste jeu de rôles.
La bonne question est de savoir si ce second tour, tellement prévisible, entre Macron et Marine Le Pen ne fait pas justement partie de ce même jeu de rôles.
Nous y reviendrons après le second tour !
1 commentaire
Pieter KERSTENS · 13 avril 2022 à 15 h 37 min
Résidant en France depuis 4 ans, je peux témoigné que le travail accompli par les militants et les cadres du FN/RN procure enfin des résultats et que malgré les critiques, les sarcasmes, les injures et les trahisons, la Lepénisation des esprits est une réalité.
Certes, Marine a de nombreuses lacunes et s’est attirée le mépris et le haine de nombreux nationalistes, mais, objectivement, elle ne fera pas pire que le Docteur Micron et sa clique d’incompétents qui ont mené la France dans le chaos social, culturel, économique et financier.
Alors, le 24 avril, “PAS UNE VOIX POUR MACRON” et TOUS POUR MARINE !