Un niveau d’enseignement toujours plus bas en Belgique !
Détruire encore plus le déjà médiocre enseignement belge, c’est ce que tente de faire notre nouvelle ministre de l’enseignement, Marie-Martine Schyns. En effet, depuis quelques temps, le ministère de l’enseignement parle de fusionner le secteur professionnel avec les techniques de qualification.
D’abord, clarifions les choses. Le secteur technique est un secteur qui vise à offrir les outils à l’élève pour pouvoir se lancer dans la vie active à la suite de ses 6 années. Mais celui-ci offre également à l’élève le précieux CESS, indispensable aujourd’hui pour l’avenir des techniciens qui souhaiteraient tenter des études supérieurs.
L’enseignement professionnel est quant à lui orienté à 100 % vers la vie active. Les cours généraux y sont vraiment basiques mais en contre-partie, les cours d’options sont beaucoup plus développés. Ce secteur ne permet pas l’obtention du CESS.
Les deux secteurs sont fort distincts les uns des autres. Notamment sur le nombre d’heures de cours d’options mais aussi sur la connaissance générale. Alors qu’est-ce qui mène madame Schyns a vouloir fusionner ces secteurs ? Tout simplement car les professionnels sont dénigrés par rapport aux techniques de qualification.
Mais ce n’est pas une raison pour fusionner ces secteurs car ceux-ci ne sont absolument pas les mêmes. Simplement, il est du rôle de la ministre de rendre à ce secteur ce qu’il est et de le mettre en valeur. De plus, les techniciens ne veulent pas, à la suite de cette réforme, se faire eux aussi dénigrés.
Les professionnels, eux, ne veulent pas non plus qu’on les considère comme des techniciens car davantage manuels ou praticiens.
Et puis surtout, comment va se passer cette réforme ? Si le nombre d’heures de cours généraux des techniciens diminue, ils peuvent dire adieu à leurs études supérieures. Si le nombre d’heures des professionnels diminue, ils n’auront plus l’expérience que leur demande le monde du travail…
Alors en Belgique, comme à chaque fois, on fout le bordel dans l’enseignement sans demander l’avis ni des élèves, ni des enseignants. Y a-t-il eu des sondages, des référendums ? Rappelons que la Belgique est un des pays où l’enseignement coûte le plus chèr et est le moins efficace !
Marie-Christine Schyns, plus compétente que Milquet ? Comme un doute ! Et pourtant, c’était déjà grave…
Jean-Jacques Brakmon
1 commentaire
James · 7 décembre 2016 à 16 h 57 min
Nonobstant les “reformes” dont question dans l’article, l’enseignement est surtout “détruit” par l’immigration et par le sabotage de la part des soixante-huitards. Ces derniers occupent maintenant les postes clés dans le système politico criminel, ce qui facilite encore plus le sabotage.