Un peu de géopolitique : Le problème africain .
Parfois l’Afrique fascine, parfois l’Afrique fait peur . Depuis la décolonisation, l’Afrique a bien changée et pas toujours dans le bon sens . Dès l’aube du XXIe siècle, l’Afrique s’est engagée dans un processus de croissance économique, différencié selon les espaces, mais qui pour certains économistes, sont prometteurs . Des spécialistes avancent que ce continent porte une part du monde d’aujourd’hui, mais aussi de celui du siècle prochain .
L’Afrique représente 23 % de la superficie des terres émergées sur terre . Elle contient d’immenses ressources dans ses sous-sols, qui ont généré ces deux derniers siècles, des convoitises avides et prédatrices . Si par le passé, l’Afrique était peu peuplée; sa démographie galopante affiche aujourd’hui 1,17 milliards d’habitants, soit 16 % de la population mondiale . L’Afrique présente un indicateur de fécondité le plus élevé du monde: 4,7 enfants par femme. Sans un frein contraceptif, d’ici 2050, la population africaine dépassera les 2 milliards d’habitants ! Et bien sûr, cela va générer à terme des effets multiples tant au niveau africain que mondial.
Ce qui est certain, c’est que si l’Afrique est le continent de demain, il est plus qu’urgent de s’y investir correctement.. Il faut se rendre à l’évidence : L’Afrique a été longtemps dominée par l’extérieur et l’autonomie des Africains et leurs responsabilités dans la gestion de ce grand continent, est loin, très loin même, d’être parfaite . Il faut aussi prendre en compte la diversité et la fragmentation politique et religieuse des 54 états du continent africain, le danger de l’islamisation radicale, les conflits relevant pour certains de crises conjoncturelles, ou pour d’autres de tensions entre états ou même tribus.
Il faut savoir également que d’ici 2025 (c’est très proche), pas moins de 12 pays africains seront en pénurie d’eau et de ressources alimentaires . Et l’essor rapide démographique, accentue la demande : 82 % des ressources d’eau servent à l’agriculture et les risques de conflits pour le contrôle les territoires ayant des fleuves, des lacs, des rivières, sont aussi à prévoir !
Des solutions existent ! Mais pour en trouver, il faut une gestion honnête à la fois par dirigeants africains mais aussi par les multinationales. Ce qui est loin d’être gagné vu ce monde de requins .
Une des solutions serait d’augmenter la production agricole. Mais pour cela, il faut un partage de l’eau, équation complexe si l’on tient compte du prix que risque de demander les états propriétaires des sources d’eau … Déjà, dans les régions d’où sont extraites les ressources souterraines, l’agriculture est quasi inexistante car l’eau sert aux industries.
Bref, il existe un tas de problèmes qui poussent de très nombreux africains à migrer vers l’Europe, à cause de menteurs qui leur laissent croire que ce sera l’Eldorado ! L’arrivée en Europe est pour eux, le plus souvent, une déception . Et arrivés chez nous, ils ne font qu’augmenter le taux de pauvreté en Europe !
Ce qui devrait se faire, pour éviter ces migrations de masse, ce serait d’aider efficacement les Africains chez eux. Cela coûterait, in fine, moins cher à l’Europe que de les entretenir chez nous .
A NATION, nous disons depuis longtemps que le règlement de bon nombre des problèmes qui existent dans notre société, doit être cherché à travers une vision globale de la politique.
Ainsi régler le problème de l’immigration passe aussi par des actes de politique internationale comme aider des populations en difficulté comme en Afrique, en aidant les Africains chez eux et non en les accueillant chez nous .
De même, si l’Europe cessait d’être le petit chien des USA, on pourrait faire pression pour éviter que certaines forces ne déclenchent des guerres qui provoquent des exodes de populations comme les exemples irakiens, syriens et libyens nous l’ont démontré.
A NATION, nous luttons clairement pour rester les maîtres chez nous ! Et donc, nous pouvons comprendre ceux qui luttent pour rester les maîtres chez eux ! Mais ce n’est pas en venant chez nous qu’ils y arriveront .
Jean-Pierre Demol
4 commentaires
Cholewa · 8 juillet 2017 à 9 h 44 min
Cela fait un bon bout de temps que je défend ce principe, d’aller sur place pour les aider à gérer leur richesses, afin qu’ils se sentent bien chez eux, car l’Afrique est tellement plus riche que l’Europe que la population devrait vivre dans une abondance meilleure que la nôtre, s’ils pouvaient mieux géré et en paix, mais c’est ce dernier point qui est le plus difficile à réaliser. Si tout ces dirigeants, au lieux de se faire la guerre exploitaient les possibilités et les richesses “en bon père de famille”, ce serait eux les maître du monde et c’est peut-être ça qui fait peur aux dirigeants de l’hémisphère nord.
James · 8 juillet 2017 à 12 h 45 min
Une bonne analyse, mais il y a un autre problême :
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/pascal-sevran-a-tort-d-avoir-16748
avec citation :
“Dans une interview accordée le 6 décembre à un quotidien régional Var Matin, l’animateur télé avait déclaré : « L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leur parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. Il faudrait stériliser la moitié de la planète. » Il faisait ainsi écho à un extrait de son dernier livre publié chez Albin Michel où il écrit : “La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique.”.
Il va de même pour les africains en Europe, mais ici il y a la sécurité sociale payée par les autochtones pour les nourir. Et pour remercier les “sponsors” , il y a les bandes comme “Black Demolition” (sic!!).
Nick · 8 juillet 2017 à 15 h 14 min
Aider les Africains à gérer leurs richesses ?
L’Europe l’a déjà fait. Malgré les indéniables méfaits, injustices et arrière-pensées impérialistes de la colonisation blanche, celle-ci s’est révélée au fil du temps comme ayant été globalement bénéfique au développement des Africains. Preuve la plus flagrante : plus d’un demi-siècle après leur indépendance, les pays d’Afrique n’ont pas seulement progressé mais ont même régressé. Proportionnellement à la population actuelle, il y a moins de structures médicales, sanitaires, scolaires, moins de transports en commun fiables, moins de routes praticables et, surtout, moins de sécurité publique qu’au temps des colonies, temps que certains parmi les locaux les plus âgés finissent par regretter.
L’Europe continue à le faire par le biais de l’aide au développement. Qui pourra jamais chiffrer l’ampleur de cette aide déversée sur l’Afrique en plus d’un demi-siècle ? Curiosité : un des pays ayant le plus bénéficié est justement un des plus riches du continent : le Congo ex-Zaïre. Pour quel résultat ?
La récente et stupéfiante tendance à résoudre la problématique africaine en encourageant l’exportation massive des populations vers l’Europe illustre l’incapacité à analyser plus profondément la nature du problème africain Il est vrai que si l’on s’y risquait, on tomberait dans le politiquement et l’ethniquement le plus incorrect imaginable. Alors que d’autres pays pauvres affichent un bilan impressionnant sur la voie du développement, comment se fait-il que les Africains n’en sortent pas, comment se fait-il qu’ils ne parviennent pas à s’auto-éduquer ?
Faute de pouvoir résoudre ses problèmes, l’Afrique les exporte. C’est très confortable pour les élites locales, qui peuvent ainsi se débarrasser de leurs obligations envers leur population, se remplir les poches grâce à la corruption et à l’aide au développement et poursuivre leurs interminables guerres tribales dans tous les coins du continent. C’est aussi très confortable pour les multinationales qui s’assurent ainsi de la continuation des faveurs de la part des potentats locaux.
Les Africains qui affluent en Europe y apporteront-ils les bienfaits, l’enrichissement social et culturel le développement économique, la qualité de vie qu’ils sont incapables d’apporter dans leur propre milieu naturel ? Les images de Calais et de Paris ne sont pas très convaincantes à cet égard.
Certains estiment que c’est justement l’insuffisance de l’aide qui provoque le débordement africain en Europe. D’autres estiment que ce n’est qu’un juste retour des choses, pour «punir» l’Europe de sa politique coloniale de jadis. Peu incriminent les Africains eux-mêmes. Il semble que leur qualité de mélanodermes les exonère de toute analyse plus approfondie. Malgré les évidences flagrantes, toute réflexion indépendante sur l’africanité est solidement maintenue dans le carcan du politiquement correct. Cela ne contribue pas à sa compréhension
Aider, c’est bien. Encore faudrait-il, un jour, faire le bilan de l’aide et se demander pourquoi elle s’avère désespérément inopérante. L’exercice ne sera pas facile.
Demol Jean-Pierre · 9 juillet 2017 à 9 h 42 min
En effet monsieur Nick, l’Europe et donc ses citoyens contribuables, ont dans le cadre de la coopération aux pays en voie de développement, envoyés des centaines des milliards d’euros, en Afrique et ailleurs .
Il n’y a, jusqu’à preuve du contraire, aucun vrai contrôle de l’utilisation de cet argent, si ce n’est de temps à autre, une création d’infrastructure, comme un puits d’eau pour un village, une école ou un centre médical Sauf que, une partie des frais est également payé par des organisations caritatives subventionnés également par les États “coopérateurs” ! Il y a donc derrière ce système d’aide, une énorme magouille qui n’aide que les dirigeants politiques et autres dictateurs de ces pays, et les multinationales qui les exploitent . C’est une des raisons pour lesquels nous disons à NATION, qu’il faut une réforme totale et radicale de la politique dans son ensemble, menée aujourd’hui dans notre pays, mais aussi en Europe .
Vous aurez remarqué je crois, que petit à petit, les politiques sont remplacé par des économiques, le dernier en date étant le banquier Macron en France …