La valse des mensonges
Depuis quelques décennies, nous recevons de la part de l’ONU, de l’OTAN, des États-Unis, et de leurs valets, des informations mensongères. Mensonges relayés par une presse aux ordres, dans le but de servir les uns, pour en détruire d’autres, et parfois de manière criminelle.
Aujourd’hui, l’homme à abattre est le président syrien, Bachar Al-Assad ! Et toutes les bassesses possibles et imaginables sont utilisées. J’ai voulu dans cet article, faire une petite rétrospective de quelques couleuvres que l’on nous a déjà fait avaler …
1989, l’affaire des charniers de Timisoara en Roumanie
Le régime communiste de Ceausescu avait fait disparaître quelques 43 cadavres par incinération. Pas au courant des incinérations, les familles des disparus cherchèrent les corps de leurs proches, en allant jusqu’à exhumer des corps dans les fosses communes ou dans des vieux cimetières.
C’est ainsi, qu’une vingtaine de corps d’indigents, furent exhumés dans un cimetière de pauvres à Timisoara. Alors que ces gens étaient morts bien avant la révolution roumaine. Mais cet événement fut repris par la presse française avec le titre de « Découverte d’un charnier à Timisoara », « scoop » repris par la presse internationale, alors que ces morts n’avaient rien à voir avec la révolution roumaine. Les menteurs principaux : TF1 – Libération – Le Monde – La Cinq – L’Agence France Presse – El Pais – The New York Times. Seul le Figaro avait dénoncé la supercherie …
1990, l’affaire des « couveuses au Koweït »
Le 14 octobre 1990, une Koweïtienne appelée « l’infirmière Nayirah » a témoigné, les larmes aux yeux, devant une commission du Congrès des États-Unis. Elle prétendait avoir vu des soldats irakiens, qui avaient envahi le Koweït, entrer dans l’hôpital où elle travaillait et retirer sur des bébés des couveuses mais aussi d’avoir laissé d’autres bébés mourir sur le sol froid. Ce témoignage avait évidemment fortement ému l’opinion publique dans le monde, et a contribué à ce que les gens soutiennent l’action des USA et de leurs alliés contre Saddam Hussein et ses troupes.
Le pot-aux-roses fut découvert bien plus tard. Cette information était totalement fausse et inventée de toute pièce : « L’infirmière » était en réalité la fille de Saud Bin Nasir Al-Sabah, ambassadeur du Koweït à Washington .
1999, le Kosovo
Entre mars et mai 1999, l’OTAN A bombardé les forces serbes présentes au Kosovo. Jamie Shea, porte-parole de l’OTAN, déclarait de fausses pertes serbes au Kosovo : la destruction de 800 matériels majeurs. Sauf que, par après, il y eut un comptage effectué après le cessez-le-feu. Et l’on a pu compter « que » une petite trentaine de matériels détruits. Et d’ailleurs, dès le cessez-le-feu déclaré, une vingtaine d’avions MIG sortirent des souterrains et décollèrent tranquillement en direction de Belgrade, alors que l’OTAN prétendait les avoir tous détruits à Pristina au premier jour de la guerre …
2003, l’Irak
Le 5 février 2003, le secrétaire d’État américain Colin Powel déclarait à l’ONU : « Il n’y a aucun doute, Saddam Hussein possède des armes biologiques » et d’ajouter : « Nous avons une description de « première main » des installations de la mort, laboratoires où les Irakiens fabriquent des armes de destruction massives ». Événement qui fit la une de la presse internationale. Or encore une fois, cette information était totalement fausse ! Ce fut un des prétextes qui permit aux Américains d’envahir l’Irak, soutenus par leurs habituels complices Anglais et Français. Cette fausse information était également soutenue par Dick Cheney, alors vice-président des États-Unis. La même année, Hans Blix, inspecteur de l’ONU, indique qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massives en Irak, et Paul Wolfowitz, n° 2 du département de la Défense Américaine, reconnaît le mensonge d’État. Ces armes n’ont jamais existé !
2013, la Syrie
Le 21 août 2013 dans la Goutha orientale en Syrie, une « attaque chimique » fait plusieurs centaines de morts, dont de très nombreux civils. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, accuse Bachar Al-Assad, le président Syrien. La presse internationale reprend l’affaire à coups de photos de victimes dont des enfants, ce qui permet encore une fois de choquer l’opinion publique et d’enfoncer le régime syrien en faisant de Bachar Al-Assad un monstre.
Cependant, alors que ni la presse, ni les accusateurs ne l’ont mentionné, il y eut un rapport rédigé par Richard Lloyd, ex inspecteur de l’ONU et spécialiste des missiles, et par le professeur Théodor Postol, du prestigieux MIT (Massassuchetts Institute of Technology), qui affirment dans un document de 23 pages, que ces attaques chimiques avaient été lancées depuis une zone tenue par les rebelles et les djihadistes.
Ce rapport du MIT fut confirmé par Ake Sellström, inspecteur en chef de l’ONU, par le docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla, et par François Géré, directeur de l’Institut Français d’Analyse Stratégique (IFAS). L’ONU n’a pas « souhaité » commenter le rapport du MIT … Néanmoins, il est certain que Bachar Al-Assad ne fut en rien responsable de cette attaque chimique, qui selon certaines sources, auraient pu être le résultat d’une mauvaise manipulation du matériel chimique par les « rebelles » et les djihadistes. La CIA, a menti, l’ONU est restée complaisante, et Fabius et Obama ont menti aussi.
2018, l’affaire Skripal
Le 11 avril 2018, à Salsbury en Grande-Bretagne, un agent double russe réfugié en Grande -Bretagne, Sergeï Skripal, est empoisonné. La France et l’Angleterre avancent une responsabilité russe, car l’agent neurotoxique militaire utilisé pour l’empoisonnement ne serait développé que par la Russie.
Cependant, à l’OIAC (organisme spécialisé dans l’étude des armes chimiques), un scientifique russe, Alexander Choulgine, rejette les accusations de Londres et affirme avec d’autres scientifiques qu’au moins une vingtaine de pays étaient capables de concevoir un tel poison.
Avril 2017, encore la Syrie
Le 4 avril 2017 à Khan Cheikhoun, une nouvelle attaque chimique aurait fait 80 victimes. Il n’existe toujours aucunes preuves concrètes de la culpabilité du régime Syrien, ni même de la réalité de ces attaques. Par contre, il y a des preuves de manipulations d’images, de fabrication de « victimes » avec des acteurs et des enfants, par le groupe des « Casques Blancs », déjà pris sur le fait dans ce genre de tromperie.
Le 14 avril 2018, les USA, l’Angleterre et la France bombarderont de concert la Syrie, sur des cibles où seraient fabriquées des armes chimiques. La fumée à peine dissipée, des soldats syriens étaient sur place pour constater et photographier les dégâts, sans compter les habitants du coin…. Et personne n’a été intoxiqué …
On devrait obliger ces menteurs, politiciens ou journalistes, à démentir publiquement leurs fausses informations, et à présenter des excuses pour leurs mensonges.
Jean-Pierre Demol
1 commentaire
Marie · 29 avril 2018 à 16 h 21 min
Merci pour cet argumentaire très précis que je ne manquerai pas de mettre sur le nez des “accuseurs en série”.