Une révolution…samedi prochain, ça irait ?
Le 17 novembre prochain, on parle beaucoup d’un projet vague de «bloquer» le pays, à l’instar d’une initiative du même genre qui vient de France.
Pour la Belgique : comment, où, combien de temps, dans quel but ? Rien n’est clair et ressemble finalement plus à une utopie fédératrice de toutes les frustrations qu’à autre chose.
Alors, cela part évidemment d’une bonne intention de vouloir réagir aux hausses de prix répétitives de l’essence et d’autres produits. Mais les initiatives de ce genre aux contours et aux objectifs très (trop) vagues, même si elles ont lieu, ne changeront rien.
Le coup de gueule citoyen ne gênera pas vraiment un système qui n’a peur que d’une chose : des actions de rue relayées dans un cadre politique, par une structure ayant une véritable stratégie.
Ceci dit, pourquoi néanmoins ne pas marquer son mécontentement ? Mais alors pas en bloquant des pompes à essence ou des commerces, mais bien en allant bloquer les politiciens qui sont responsable de tout ça. Allons donc bloquer la Rue de la Loi ou la rue où ils habitent…Là, cela aurait un peu plus de sens.
Donc, si des militants de NATION veulent participer aux actions du 17 novembre, pourquoi pas ? Mais alors choisissez des actions réfléchies et à la symbolique forte.
Et si jamais, on se trompait et que c’était le début de la révolution, ne vous inquiétez pas, on arrive pour organiser tout ça 😉
1 commentaire
Claus · 14 novembre 2018 à 19 h 44 min
En France le pouvoir menace d’être intraitable pour les citoyens qui bloqueraient l’espace public ; cette verve montre vers qui s’adresse la sympathie des gens en place … en effet, le pouvoir semble faire preuve de beaucoup moins de combativité pour récupérer “les territoires perdus de la République” et fait preuve de bien beaucoup de complaisance vis à vis des prières de rue qui bloquent régulièrement l’espace public … Jusqu’à présent la Belgique semble épargnée par ce deuxième phénomène par contre dans certains quartiers l’autorité nationale est de plus en plus battue en brèche.