Les revendications gilets jaunes sont les nôtres et depuis bien longtemps !

Publié par NATION le

Ce week-end, des militants de NATION ont une fois de plus participé à des activités des Gilets Jaunes, que ce soit à Bruxelles ou à Namur. Sans tirer la couverture à eux et sans que qui que ce soit n’essaie même de les chasser des cortèges, malgré les appels que l’on trouve sur certains sites gauchistes et malgré le fait qu’il s’agissait pour certains de militants bien connus.

A ce propos, un des prétextes utilisés par les gauchistes pour protester contre la présence de « gilets jaunes NATION » est qu’ils n’y ont pas leur place car l’extrême-droite est libérale. Le problème est que NATION ne fait pas partie de cette extrême-droite là.

NATION est un mouvement solidariste donc également opposé à la finance internationale.

Et pour preuve, voici quelques-unes de nos propositions socio-économiques adoptées en septembre 2017. Vous y constaterez que nombre des revendications actuelles des gilets jaunes s’y retrouvent. S’il y a bien des gens qui ont leur place au sein des gilets jaunes, Ce sont les militants de NATION

  • NATION veut l’interdiction de la spéculation !
  • Suppression du seuil de représentativité dans une entreprise pour pouvoir s’organiser en association de défense des travailleurs même s’il y a peu de personnel
  • Diminuer le pouvoir des multinationales et des grandes fortunes : l’économie ne doit pas imposer sa logique !
  • Impôt sur les multinationales
  • Taxe spéciale sur les grandes fortunes
  • Taxe sur les industries de grand luxe
  • Contrôle étatique des grandes industries de pointe
  • Contrôle direct de l’État sur les banques et assurances
  • Limitation des revenus des grands patrons, y compris dans le privé
  • Régulation du pouvoir des grands actionnaires dans certains secteurs industrialisés sensibles
  • Sanctions financières dissuasives prévues pour les entreprises qui pratiquent la délocalisation et en cas de délocalisation : obligation d’un plan d’accompagnement pour le personnel à charge de l’entreprise
  • Nationalisation des secteurs bancaires et énergétiques
  • Reprise en main des outils de production : nationalisation des multinationales qui se sont rendues coupables de licenciements massifs injustifiés ou qui ont bénéficié de soutiens publics et n’ont pas respecté leurs engagement
  • Favoriser l’économie locale : coopération et solidarité pour combattre l’usure et la spéculation
  • Abolition totale des frais de succession.
  • Lancement d’une politique de réindustrialisation
  • Il faut aider au développement de l’entreprise de proximité ! Les P.M.E et les indépendants doivent être les moteurs du développement social. La Politique doit diriger l’économie, ce qui ne doit pas empêcher la liberté d’entreprendre pour les petits patrons
  • Réduction des charges fiscales des P.M.E et des indépendants
  • Création d’un organe chargé de défendre les PME et les indépendants en cas de conflit face aux grosses entreprises multinationales
  • Amélioration du statut et des conditions de création d’une PME
  • Simplification de la bureaucratie afin de faciliter l’esprit créatif et la liberté d’entreprendre
  • La paupérisation n’est pas une fatalité. L’Etat doit s’impliquer. Et il faut assurer la solidarité envers ceux qui le méritent au sein de notre population.
  • Arrêt total de la préférence étrangère qui consiste à aider d’abord tous les réfugiés politico-économiques, au détriment de nos propres défavorisés
  • Une aide décente pour nos sans-abris
  • Conversion des foyers de réfugiés politiques en foyer d’accueil pour nos défavorisés
  • Politique engagée vis-à-vis des enfants dont la famille est en difficulté financière (prise en charge par l’Etat des vacances, stages, formations)
  • Prise en charge obligatoire des sans-abris par un service d’aide de l’Etat
  • Révision drastique des conditions d’aide financière aux personnes démunies et meilleure répartition
  • Dans le cas des immeubles abandonnés ou insalubres, remplacer les primes de rénovation (qui ne profitent qu’à certaines catégories de population) par une intervention directe de l’Etat qui les réquisitionnera et en gérera la rénovation. Une fois rénovés, ces logements seront mis en priorité à la disposition de familles en situation défavorisée
  • Minimum vital décent pour toutes les personnes en difficulté (après examen rapide mais détaillé du dossier)
  • Pension minimale décente pour nos retraités
  • Permettre aux personnes en âge de retraite, grabataires et/ou à petits revenus, de pouvoir suivre ou finir leur parcours de vie, paisiblement, dans un vrai “home de retraite”, et non dans un “mouroir” du CPAS, comme il en existe dans notre pays .
  • Gratuité en semaine des transports en commun pour les demandeurs d’emploi afin de leur permettre de se déplacer sans frais pour leurs démarches administratives et leurs recherches d’emploi.
  • Possibilité aux locataires d’être propriétaire des logements sociaux après une période déterminée et en respectant diverses obligations.
  • Etablir des groupes de réflexion, avec des spécialistes, afin de déterminer la faisabilité et la manière d’éventuellement établir un revenu universel
  • Refuser radicalement la libération du commerce de type CETA et/ou TTIP (Traité transatlantique)
  • Réguler et taxer le secteur diamantaire qui actuellement n’est pas soumis à la TVA, où la comptabilité est orale, et la taxation très minime
  • Supprimer les privilèges coûteux de certaines castes dirigeantes.
  • Mise en place de mécanismes régulateurs pour enrayer toute spéculation injustifiée
  • Mise en place d’un système d’aide aux entreprises qui engagent, développent, investissent et ce via un contrat cadre. Le capital seul ne doit plus être le thermomètre de santé d’une entreprise !!!
  • Instauration du référendum au niveau local (et au niveau national pour les questions éthiques) sur base d’un certain nombre de signatures d’électeurs. Les choix de ces référendums DEVRONT obligatoirement être suivis par les autorités politiques.
Catégories : Social

4 commentaires

Adadourov · 21 janvier 2019 à 12 h 35 min

Programme plein de bon sens mais qui ne correspond pas au désir de la ploutocratie et de ses alliés gauchiste.Ecouter les journaleux de la RTBF est trés rèvèlateur à ce sujet.

Benoît · 23 janvier 2019 à 0 h 00 min

Les gilets jaunes ont décidé de créer un parti politique afin de se présenter aux élections européennes, fédérales et régionales. Vu sur le site de la libre. Ce parti s’appelle mouvement citoyen belge.

    hvl

    hvl · 23 janvier 2019 à 1 h 07 min

    Manifestement, le journaliste s’est mélangé les pinceaux. Il parle dans l’article d’un parti d’un autre nom et qui est en fait une sorte de cartel de “listes citoyennes”. Et il met en illustration une vidéo qui date de nov 2018 où une personne, de sa propre initiative, avait lancé l’idée d’un parti “gilets jaunes” et portant le nom de ce projet. Projet mort né puisque désavoué par tous les gilets jaunes

Le Ket · 27 janvier 2019 à 15 h 01 min

Pour rester crédible et garder son autonomie, la contestation des Gilets Jaunes ne doit en AUCUN CAS se plier aux règles du Pouvoir et donc rester envers et contre tous un “Mouvement” politique certes, mais non un parti et sûrement pas s’engouffrer dans les piège des élections.

Développer et renforcer cette stature de Mouvement multiformes, hors structures, adaptable rapidement et avec des innovations imprévues et des actions surprises qui prennent le Régime à contre-pieds en ne s’attaquant qu’aux symboles de l’Administration et des élites au service des banksters et du Nouvel Ordre Mondial, tels devraient être les objectifs principaux de la colère légitime exprimée par ceux qui ont trop longtemps été méprisés par le Pouvoir et les lobbies du cosmopolitisme.

D’un mécontentement automnal nous assistons actuellement à une réelle colère hivernale. Mais cette exaspération populaire contre des mesures gouvernementales qui pénalisent le peuple au point de vue financier, économique, professionnel, familial et identitaire, va rapidement conduire à un désespoir profond, terreau fertile pour une révolte, puis une rébellion et une révolution hypothétique.

Une étape cruciale serait celle de la désobéissance civile. A méditer !

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