La situation économique en Belgique ou…la catastrophe annoncée !
Il est étrange (et par deux fois), que l’économie de notre pays se porte mieux sans gouvernement, comme lors des 541 jours sans, en 2010-2011. La croissance belge était alors supérieure à celle de la zone euro.
Mais ne vous réjouissez pas trop vite, car le pire est à venir. Déjà aujourd’hui, le coût de la vie, les dépenses pour les loyers, les factures d’énergie, l’eau, l’alimentation, les vêtements, les taxes diverses et nos impôts sont un poids certain pour les ménages en rapport à leurs revenus mensuels nets .
La faible hausse des salaires, retraites, allocations de survie, ne suivent pas équitablement la hausse des prix pour les besoins matériels de la population dite “des classes moyennes” ou prolétariennes. Et cela, même parmi celles et ceux qui ont la chance d’avoir un emploi.
Quelques chiffres
En 2018, sur 11.431.410 habitants en Belgique, 4.275.000 personnes entre 15 et 64 ans, étaient inactives, sans aucun travail rémunéré, dont 1,87 millions d’hommes, 2,40 millions de femmes. (21,6 % de l’ensemble, représentent les étudiants.) . Cela parle mieux que lorsque l’on vous dit que 69,7 % de personnes âgées entre 20 et 64 ans ont un emploi, en omettant que 26,8 % de ces travailleurs(ses) sont des salariés à temps partiel. Pour info, la moyenne européenne de gens ayant un emploi est de 73,1 %, nous sommes donc sous cette moyenne.
Il y a dans notre pays, 16,4 % de personnes vivantes dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté. Cette “pauvreté” s’établissait en 2018, à 1187 euros pour une personne seule, et 2.493 euros pour un ménage avec deux enfants. Outre cette pauvreté monétaire, il y a également la “privation matérielle sévère” : ne pas être en mesure de payer un loyer, de s’acquitter des factures courantes, de ne pas pouvoir se chauffer correctement en hiver, de ne pas savoir faire face à des dépenses imprévues, de ne pas savoir se nourrir correctement, de voir un médecin spécialisé, et même, d’avoir une télévision ! Cette privation matérielle sévère, touche 4,9 % des ménages belges (pour une moyenne de 5,9 % dans l’UE).
Le revenu net imposable belge individuel, serait de 17.900 euros (par an), et 42.280 euros pour les déclarations communes (ménages) . Et en ce qui concerne les dépenses des ménages belges, cela s’élèverait (en 2016) à 34.167 euros : 30,4 % du total pour les dépenses consacrées au logement, 15,3 % pour l’alimentation, boissons et tabac, 14,8 % pour les transports et communications, 13,9 % pour les loisirs, voyages, restaurants, sorties… Ne sont pas repris dans les chiffres de ces dépenses, l’habillement, les frais scolaires, et les impôts …
En Belgique, l’indice des prix à la consommation, souvent en hausse, grimpe plus que la moyenne européenne : 1,9 % pour l’UE pour 2,3 % en Belgique. Idem pour les prix comparés de la consommation finale des ménages, qui dépasse de 11,1 % la moyenne de l’UE (nous payons donc plus cher par rapport à la moyenne européenne …)
Depuis 2005, la Belgique à connu pour ses entreprises, bon an, mal an, entre 8.000 et plus de 11.000 faillites, occasionnant sur la même période entre 17.000 et 28.000 pertes d’emploi chaque année !
La croissance démographique en Belgique est en hausse constante, il est constaté dans toutes les statistiques, que c’est le fait du solde migratoire, avec des communautés qui font en moyenne trois enfants par ménage. Il en est de même partout en Europe, dans les pays à forte population immigrée.
La Belgique connaît également un décrochage scolaire de près de 9 % (la moyenne européenne est de 10,6 %, )
Et avec la crise qui s’annonce, notre avenir est des plus sombre, surtout si nous gardons les politicards actuels au pouvoir .
Jean-Pierre Demol
Sources : Statbel – SPF Economie – Classes moyennes et Énergie
1 commentaire
kerstens pieter · 10 juin 2020 à 18 h 09 min
La stratégie adoptée pour enrayer l’épidémie de Covid 19 a eu pour conséquences de mettre l’économie de la Belgique à genoux. Un réel Hara Kiri !
Ce choix imbécile de “confiner” une population saine au lieu de mettre les malades contagieux en quarantaine, suite à un dépistage indispensable, a entraîné un nombre de décès au top mondial :
875 morts par million d’habitants, loin devant les 580 morts / million en Espagne, les 558 /million en Italie ou les 430 /million en Suède. Alors qu’il y en a eu 108 /million en Allemagne, 230 /million en Suisse et seulement 8 /million au Japon, 6/million en Corée du Sud et 0,3 /million à Taïwan. Pourquoi de tels écarts ?
Avec 9 ministres en charge de la Santé, la Belgique ne manquait pas de “spécialistes”… C’est un véritable scandale et certains politiciens devront rendre des comptes.
Mais le pire est devant nous dans les mois qui viennent, car le déficit budgétaire va exploser et la dette publique va atteindre des sommets. Après avoir diffusé la trouille à toute sa population, le gouvernement va devoir affronter un raz de marée de faillites et un nombre considérable de chômeurs.
Les règles de saine gestion des entreprises doivent s’imposer et chacun devra retrousser ses manches, pour relancer les industries et retrouver un certain pouvoir d’achat nécessaire à la relance économique.
Durant les 12 prochains mois, il va falloir distinguer les achats essentiels de ceux qui constituent le “superflu”.
Autant savoir !